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    Home»Actualités du Jour»Les analystes avertissent que les attaques de drone contre Port-Soudan pourraient conduire à une guerre régionale plus vaste
    Actualités du Jour

    Les analystes avertissent que les attaques de drone contre Port-Soudan pourraient conduire à une guerre régionale plus vaste

    ADFBy ADFjuin 3, 2025Updated:juin 3, 20255 Mins Read
    Après les attaques de drone contre Port-Soudan en mai, les analystes déclarent que le soutien militaire des Émirats arabes unis et de la Turquie offert aux deux belligérants du conflit soudanais pourrait conduire à une guerre régionale plus vaste. AFP/GETTY IMAGES
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    Selon un responsable soudanais, une attaque par drone kamikaze au début mai contre Port-Soudan, la capitale provisoire du Soudan pendant la guerre, menace de transformer en guerre régionale plus vaste le conflit du Soudan, qui a commencé il y a trois ans. L’attaque a des implications pour la Turquie et les Émirats arabes unis (EAU), qui soutiennent des côtés opposés du conflit.

    « Jusqu’à récemment, ce conflit pouvait être qualifié de guerre par procuration [entre la Turquie et les EAU]. Toutefois, il a pris un tournant dangereux vers une guerre régionale à cause de l’intervention directe et à peine dissimulée des EAU », a récemment déclaré Babikir Elamin, ambassadeur du Soudan au Royaume-Uni, devant le Parlement britannique.

    Les combats qui ont commencé en avril 2023 entre les Forces armées soudanaises (FAS), dirigées par le général Abdel Fattah al-Burhan, et les Forces de soutien rapide (FSR), groupe paramilitaire dirigé par le général Mohamed Hamdan Dogolo alias « Hemeti », sont alimentés en partie par les armes et le soutien technique provenant de l’extérieur du pays.

    Depuis le début des combats, les analystes onusiens et autres analystes externes signalent que les EAU soutiennent les FSR. Au début de la guerre, l’aide était amenée en contrebande par un hôpital pour personnes déplacées au Tchad, mais récemment elle arrive par des vols directs vers les régions du Darfour contrôlées par les FSR.

    Les EAU, qui ont de longs antécédents de blanchiment d’or provenant des mines contrôlées par la famille de Hemeti et passé en contrebande, nient qu’ils fournissent des armes aux FSR.

    De son côté, la Turquie a fourni aux FAS des drones Bayraktar TB2 et des opérateurs turcs. Les drones ont aidé les FAS à renverser la tendance contre les FSR au cours des derniers mois. Les soldats des FAS ont reconquis de vastes territoires à l’Est et au centre du Soudan, notamment dans la région de la capitale.

    Les FSR ont intensifié leur approvisionnement de drones avec l’aide des EAU, selon les observateurs. Vers la fin avril, le Humanitarian Research Laboratory de l’école de santé publique de Yale a identifié six drones chinois de pointe censés avoir été fournis par les EAU à l’aéroport de Nyala contrôlé par les FSR au Darfour du Sud.

    Les drones turcs ont détruit un avion-cargo militaire sur le tarmac à l’aéroport un peu plus d’une semaine plus tard. L’avion était soupçonné d’amener d’autres drones chinois par l’intermédiaire des alliés aux EAU. L’attaque a tué des dizaines de combattants des FSR en plus de plusieurs Émiriens.

    Un jour plus tard, le 4 mai, des drones kamikazes ont commencé à attaquer des cibles à Port-Soudan, notamment une centrale électrique, un dépôt pétrolier et l’aéroport international. Les attaques qui ont duré six jours ont aussi détruit des cibles militaires et endommagé le port. Middle East Eye signale que plusieurs membres de l’équipe de soutien technique turque fournissant une assistance pour les opérations de drone ont été blessés au port.

    Le gouvernement du général Burhan était venu à Port-Soudan après la saisie de Khartoum par les FSR au début de la guerre. Jusqu’à l’attaque des drones, la ville était un refuge face aux combats qui avaient englouti le reste du pays.

    Les attaques contre l’infrastructure de Port-Soudan ont été conçues pour dégrader la capacité de ravitaillement des forces des SAF à Khartoum et de lancement d’attaques contre les bastions des FSR au Darfour, selon une analyse de l’Institute for the Study of War.

    Les autorités soudanaises accusent les EAU, et non pas les FSR, de planifier et d’exécuter l’attaque par drone, peut-être à partir de bases au Darfour ou dans le Nord de la Somalie. Jalel Harchaoui, académicien associé au Royal United Services Institute for Defence and Security Studies, accepte cette évaluation.

    Il déclare au Middle East Eye : « Il est probable que les EAU ont exécuté chaque aspect des attaques de Port-Soudan. Je crois donc que les EAU ont déchaîné maintenant un carnage très personnel. »

    Le gouvernement soudanais a rompu ses relations avec les EAU après les attaques de Port-Soudan. Deux semaines plus tard, le Soudan a dit que les EAU avaient expulsé du pays son personnel consulaire.

    Les tensions entre la Turquie et les EAU au Soudan font écho à la situation en Libye, où la Turquie avait fourni des armes et des effectifs pour aider le gouvernement internationalement reconnu de Tripoli, alors que les EAU soutenaient l’armée du maréchal Khalifa Haftar qui cherchait à conquérir l’ensemble du pays. À son tour, le maréchal avait fourni un certain soutien militaire aux FSR dans leur guerre contre les FAS.

    Selon Alan Boswell, expert du Soudan pour l’International Crisis Group, toute riposte des FAS et de leurs alliés turcs à l’assaut de Port-Soudan a le potentiel d’impliquer la Turquie et les EAU plus étroitement dans le conflit interne soudanais, et de dévaster encore plus le pays.

    « Nous pourrions constater l’intensification de la guerre avec une puissance de feu de plus en plus grande, et à la fin il ne resterait rien de l’infrastructure du Soudan », déclare-t-il à Al Jazeera.

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